œil-réveil
qu’un rire secoue
sourire-cristal
sur oreiller
apprendre à vivre avec toutes choses
n’avoir pas le moindre souvenir
souffrances ou plaisirs
être vraiment joyeux
je passe à l’improvisation
fou rire
chair de poule
dans le lointain
peu de changements
la distance baignée de lumière
ivre d’elle-même
il n'y a ni diable ni dieu, pas de magie, ni d'âmes peut-être; même l'esprit est une chimère; il n'y a pas non plus de justice, pas de grandeur, pas même de strict bon sens; tout juste quelques braves types ennuyeux, une poignée de fous merveilleux, de folles délicieuses, et surtout, sur tout, du temps perdu, des merveilles jetées sans espoir à la face risible du non-sens, pour le bonheur de rien...
vendredi 26 juillet 2013
samedi 20 juillet 2013
Postérité
L’Art, nous le savons, est une vaste loterie : c’est à celui qui déniche le truc qui alimente les fantasmes soutenant « l’élite » pendant le plus longtemps possible.
(Un point de vue qui, apparemment, place Sade en bonne posture…)
dimanche 14 juillet 2013
Tracé au Diamant
au seul commandement de l’esprit
par les seules lois de sa nature
dans la cour
un enfant joue
lecteur du futur
le bien et le beau indifférenciés
un enfant joue
la dissolution
le vertige
hors la loi
le corps au repos
l’esprit
un temple
pas plus la pensée absolue
qu’un entendement fini
ou infini
c’est une expérience ininterrompue
sacrée
à travers le profane
l’odeur pénétrante de la terre
la réalité lui échappe?
mais non
rien à défendre
encore moins à prouver
il avance à travers les éclairs et la foudre
tracé au diamant
par-delà le spectre de l’Autre
en sursis
sans le savoir
sans la fausseté
qui le rejoindra bien assez vite
sans les idées adéquates
mutilées
confuses
nécessaires
pour échapper à la punition
au rejet
à la honte
patiente et tenace
un petit trou dans le néant
le bien assimilé à l’être
les puissances mauvaises
en suspens
absorbées
au profit d’une calme plénitude
le moment abstrait du dépassement
exige sa propre disparition
par les seules lois de sa nature
dans la cour
un enfant joue
lecteur du futur
le bien et le beau indifférenciés
un enfant joue
la dissolution
le vertige
hors la loi
le corps au repos
l’esprit
un temple
pas plus la pensée absolue
qu’un entendement fini
ou infini
c’est une expérience ininterrompue
sacrée
à travers le profane
l’odeur pénétrante de la terre
la réalité lui échappe?
mais non
rien à défendre
encore moins à prouver
il avance à travers les éclairs et la foudre
tracé au diamant
par-delà le spectre de l’Autre
en sursis
sans le savoir
sans la fausseté
qui le rejoindra bien assez vite
sans les idées adéquates
mutilées
confuses
nécessaires
pour échapper à la punition
au rejet
à la honte
patiente et tenace
un petit trou dans le néant
le bien assimilé à l’être
les puissances mauvaises
en suspens
absorbées
au profit d’une calme plénitude
le moment abstrait du dépassement
exige sa propre disparition
lundi 8 juillet 2013
Égotisme de dernier recours
« Moé, c’est survivre; j’ai pas de comptes à rendre à parsonne! »
Quelqu’un m’a dit ça. Avec beaucoup de conviction.
Encore un utopiste qui s’ignore...
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