Un après-midi qu’il gelait très fort, l’écœurante odeur de l’évier devinait qu’on ne l’observait pas. Elle revint dans la salle à manger. Atteignant le haut de l’escalier, elle ressentit la nécessité d’être ferme en toutes circonstances, nécessité, est-il besoin de le rappeler, que l’âge rendait d’autant plus pénible. La bonne humeur ne fit d’abord pas attention à l’écœurante odeur de l’évier. Mais elle montra du doigt un endroit qui devenait furieux, debout près de la table. C’était quelque chose d’indéfinissable, une expression hagarde faisant place à un air absorbé, les cheveux en désordre. Le silence de la pièce n’était pas comme avant. L’idée affreuse lui coulait des tempes et chatouillait ses joues. De longues mèches de cheveux gris trahissaient la hâte. Sa manière un peu rude se présentait à l’imagination. Un bruit à la cuisine les fit tressaillir. Avant qu’on ne s’aperçoive de sa présence, un mouvement de surprise épluchait ses légumes…
C'est très beau, plein de superbe fantastique. J'espère qu'il y aura une suite.
RépondreSupprimerEn fait, je comptais plutôt sur l'imaginaire du lecteur pour la (les) suite(s) possible(s), mais là, ta proposition est assez tentante je dois dire... :)
Supprimer