Comme un grand cercueil balancé en pleine rue
Une journée d’été, douce, claire et chaude
Un chat en fer forgé qui se fait tuer
Par un enfant perdu dans la jungle de ses pensées
Le Christ à la bouche
Une caissière se penche
Le frôlant de sa hanche
À peine si elle le touche
Elle lui murmure, le geste en harmonie
Qu’elle sait bien ce que cache son regard gris
Elle lui sourit tout de même
Jésus t’aime
Et elle, elle sourit
Se moque doucement de lui
Dans la rumeur orange du boulevard tordu
L’haleine brûlante de l’été qui enfle sous la peau
Une chance grotesque ignorant toute croyance
À flanc d’immeubles désertés par l’enfance
Superbement écrit.
RépondreSupprimergrand merci pour cette appréciation... très appréciée!:)
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