Chopin malmène en vain son piano sans parvenir à couvrir le bruit du camion de vidange, tandis que Nietzsche poche un examen de maths après s’être lourdement questionné sur son avenir plus qu’incertain. Pour ma part, au milieu de tout ça, je jette un rapide regard au livreur de circulaires (seul son bras est visible par la fenêtre de mon salon) et, pour je ne sais quel absurde motif, m’obstine à y voir l’insaisissable clef de mon piteux destin.
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