il n'y a ni diable ni dieu, pas de magie, ni d'âmes peut-être; même l'esprit est une chimère; il n'y a pas non plus de justice, pas de grandeur, pas même de strict bon sens; tout juste quelques braves types ennuyeux, une poignée de fous merveilleux, de folles délicieuses, et surtout, sur tout, du temps perdu, des merveilles jetées sans espoir à la face risible du non-sens, pour le bonheur de rien...
dimanche 9 juin 2013
Philo 101
Sans doute entre-t-il dans toute « vocation philosophique » une large part de vénération passionnée pour l’Erreur Sublime et Monumentale (Courageuse, en somme...).
Oui, il faut accepter, philosophiquement parlant, d'avoir tort — et avec classe. Alors que le Scientifique, lui, n'accepte seulement que d'avoir raison — avec fatuité mortelle.
Magnifique image, beau noyau de vérité pris dans la contexture de son atteinte !
Ah ! La montagne sacré ou le fumier sacré... qui sait au fond? Mais chose certaine, cette lumière est sublime et puis la vigueur est là. J'aime beaucoup.
ça fait un peu penser aux dessins d ' Henri Michaux , en + serein . Comme quoi ya pas de raison que l ' erreur affecte l ' insouciance - Ouf , ça fait du bien dans cette (société)qui accepte si peu l ' erreur -
T'as pas honte, Plum'? Vieux G il est jeune, il est confiant, il sait de la philosophie ce qu'on en lit dans les Fortune Cookies, et toi tu fais du Martineau pour t'amuser.
Ben oui, Vieux G, pourquoi pas faire l'économie d'une vie de réflexion, pourquoi ne pas débuter sa vocation philosophique par "Sans doute..."
Et pis, un coup parti, pourquoi ne pas accepter a priori d'avoir tort? Avec classe, no less! C'est Descartes, c'est Pascal, c'est Kant et tutti quanti qui doivent filer full cons astheure: avoir su, ils se seraient pas tant cassés le cul à penser avant de publier!
C'est malaisé d'avoir tort avec classe quand le tort est de grimper sur les os de géants pour coiffer leurs chapeaux.
:)) Martineau... t’es vraiment dur quand même... mais c’est bien connu: pas de repos pour les synapses quand souffle le Mistral... bon OK, j’ajoute une petite précision - ça m’apprendra à aller vanter chez toi les mérites de l’explicitation pour me vautrer chez moi dans les ellipses plus ou moins boiteuses! j’aurais pu écrire: "...une large part de vénération passionnée (et inconsciente)..." (ah! et une autre précision: je pensais surtout à la philosophie comme système, il y a donc un intrus notoire dans ta courte liste...)
heu... ouain... j’avais pas pensé à ça. un prix, hum... n’ayant pas le budget du richard dont (quoi que tu en dises) pour rien au monde je ne me voudrais l’émule (encore moins la mule!), je reste modeste: le gagnant (ou la gagnante) se verra spontanément envahi(e) par la joie sans borne de partager un tit bout du regard nuancé qu’il (ou elle) porte sur quelques immortels. mettons.
J'ai passé mon adolescence et ma jeune vie adulte non pas à écrire de la poésie, mais à philosopher ; loin des grands philosophes ; si je devais m'approcher d'eux, c'était pour les pourfendre. La poésie et la littérature sont venues tard.
J'ai autant d'estime pour la logique que pour l'art.
Tu connais Guillaume le poète, mais tu ne connais pas Guillaume l'essayiste ; les deux coexistent. L'un n'est pas meilleur que l'autre. Je distingue l'histoire de la philosophie de la vraie philosophie : à savoir réfléchir, réellement. Mon but n'est pas d'épouser telle ou telle thèse, mais d'en inventer.
ah tiens! voilà une autre chose que nous avons en commun Guillaume, ce goût pour la logique - un de mes philosophes favoris est d’ailleurs Kierkegaard, pas tant pour ses idées que pour son style, son imparable logique justement! (et Wittgenstein pour moi, c’est de la poésie!)
Oui, il faut accepter, philosophiquement parlant, d'avoir tort — et avec classe. Alors que le Scientifique, lui, n'accepte seulement que d'avoir raison — avec fatuité mortelle.
RépondreSupprimerMagnifique image, beau noyau de vérité pris dans la contexture de son atteinte !
Splendide! Et vive les mots, et vive la philo, et vive l'aquarelle!
RépondreSupprimerAh ! La montagne sacré ou le fumier sacré... qui sait au fond? Mais chose certaine, cette lumière est sublime et puis la vigueur est là. J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerça fait un peu penser aux dessins d ' Henri Michaux , en + serein . Comme quoi ya pas de raison que l ' erreur affecte l ' insouciance -
RépondreSupprimerOuf , ça fait du bien dans cette (société)qui accepte si peu l ' erreur -
T'as pas honte, Plum'? Vieux G il est jeune, il est confiant, il sait de la philosophie ce qu'on en lit dans les Fortune Cookies, et toi tu fais du Martineau pour t'amuser.
RépondreSupprimerBen oui, Vieux G, pourquoi pas faire l'économie d'une vie de réflexion, pourquoi ne pas débuter sa vocation philosophique par "Sans doute..."
Et pis, un coup parti, pourquoi ne pas accepter a priori d'avoir tort? Avec classe, no less! C'est Descartes, c'est Pascal, c'est Kant et tutti quanti qui doivent filer full cons astheure: avoir su, ils se seraient pas tant cassés le cul à penser avant de publier!
C'est malaisé d'avoir tort avec classe quand le tort est de grimper sur les os de géants pour coiffer leurs chapeaux.
:))
SupprimerMartineau... t’es vraiment dur quand même...
mais c’est bien connu: pas de repos pour les synapses quand souffle le Mistral...
bon OK, j’ajoute une petite précision - ça m’apprendra à aller vanter chez toi les mérites de l’explicitation pour me vautrer chez moi dans les ellipses plus ou moins boiteuses!
j’aurais pu écrire: "...une large part de vénération passionnée (et inconsciente)..."
(ah! et une autre précision: je pensais surtout à la philosophie comme système, il y a donc un intrus notoire dans ta courte liste...)
Cool! On a un quizz!
SupprimerTrouvez l'intrus.
Keskon donne au gagnant?
Lyes. Dear ol'bum.
heu... ouain... j’avais pas pensé à ça. un prix, hum...
Supprimern’ayant pas le budget du richard dont (quoi que tu en dises) pour rien au monde je ne me voudrais l’émule (encore moins la mule!), je reste modeste:
le gagnant (ou la gagnante) se verra spontanément envahi(e) par la joie sans borne de partager un tit bout du regard nuancé qu’il (ou elle) porte sur quelques immortels. mettons.
Vieux G est jeune : n'est-ce pas antinomique ?
SupprimerJ'ai passé mon adolescence et ma jeune vie adulte non pas à écrire de la poésie, mais à philosopher ; loin des grands philosophes ; si je devais m'approcher d'eux, c'était pour les pourfendre. La poésie et la littérature sont venues tard.
J'ai autant d'estime pour la logique que pour l'art.
Tu connais Guillaume le poète, mais tu ne connais pas Guillaume l'essayiste ; les deux coexistent. L'un n'est pas meilleur que l'autre. Je distingue l'histoire de la philosophie de la vraie philosophie : à savoir réfléchir, réellement. Mon but n'est pas d'épouser telle ou telle thèse, mais d'en inventer.
ah tiens! voilà une autre chose que nous avons en commun Guillaume, ce goût pour la logique - un de mes philosophes favoris est d’ailleurs Kierkegaard, pas tant pour ses idées que pour son style, son imparable logique justement! (et Wittgenstein pour moi, c’est de la poésie!)
SupprimerMerci de me rafraîchir la mémoire ! Il y a un bouquin de Kierkegaard que je devais lire...
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