Il y a dans la fixité de l’image toute la perversion de l’œil dominateur. Fixer le réel, c’est nier la précarité où son être cherche péniblement à prendre corps.
au premier plan
la mort de tout ce qui bouge
l’emprisonnement de tout ce qui par sa vie même
menace la vie du regard
Pourtant, il suffit d’une main comme flottante, absurdement rattachée à la limite soudain arbitraire de l’image pour que jaillisse le trouble, l’insatisfaction de l’œil chancelant maintenant, ivre de ce qui lui échappe.
à l’arrière-plan
le vertige
une simple trace
le point par où la vie
s’enfuit
La vie s ' enfuit
RépondreSupprimerPuis la vie revient comme une source
La pétrification menace
Mais le calme apaise ,
laissant aux minéraux leur vie
qui est déjà un peu la notre
qui est encore la notre
et qui n ' est pas la notre -
Souffle sur mes paupières
ouvre mes yeux
et revient la chaleur
de la passion -
mmh...
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