il n'y a ni diable ni dieu, pas de magie, ni d'âmes peut-être; même l'esprit est une chimère; il n'y a pas non plus de justice, pas de grandeur, pas même de strict bon sens; tout juste quelques braves types ennuyeux, une poignée de fous merveilleux, de folles délicieuses, et surtout, sur tout, du temps perdu, des merveilles jetées sans espoir à la face risible du non-sens, pour le bonheur de rien...
Je me rappelle une phrase de Pablo Picasso: "J'ai mis plus de 70 ans pour parvenir à peindre comme un enfant!" Oui, vivement cette spontanéité infantile et cette fraîche et simple franchise qui la caractérise! En effet, ça serait plus efficace que les masques de l'adulte, même si ça peut faire grincer quelques dents qui ont horreur du miroir des vérités!
Vos citations se rejoignent. Et c’est bien vrai qu’une fois sorti de l’enfance, retrouver vraiment cette fraîcheur (et non simplement l’imiter) est une véritable science (ce qu’est aussi tout art véritable)!
"Maturité de l’homme : retrouver le sérieux qu’il mettait au jeu, étant enfant." Celle là est de Nietzsche... C'est tout un art en effet! j'aime bien cette toile Le Plumitif, j'y ressens comme une " course à l'échalote"!! :-)
oui, un sérieux dépourvu de cette lourdeur coutumière à l'adulte appliqué, qui d'ailleurs atteint rarement cette maturité évoquée par Nietzsche, il me semble...
De l'enfance, jaillit le plaisir et y'en a beaucoup pour les yeux dans ce jet créatif. Ça se sent. Moi, je me suis trouvé un coin dans le touffu émeraude entre les arbres et les maisons. J'ai eu beaucoup de joie à cet endroit, puis mon oeil à dérivé vers le fuchsia, puis vers le rouge pour faire un arrêt sur le jaune du bonhomme qui vole et finalement retourner au jaune des arbres. J'ai gardé le soleil dans le coin pour la fin. Magnifique.
il n’ y a pas de sérieux , ni de pas-sérieux _ il n’ y a que le souffrance ou l’ insouciance - pour la souffrance , elle a ses causes qu’ il faut apprendre à éloigner – à résoudre - pour l’ insouciance , et la confiance qui est sa sœur , il faut apprendre à protéger son domaine : le mystère n’ en n’ est pas exclu – bien au contraire – mais nous devons apprendre à le contenir dans son espace – L’ insouciance connaît une évidence que le mystère ne reconnaît pas toujours – alors tout devient facile -
Je me rappelle une phrase de Pablo Picasso: "J'ai mis plus de 70 ans pour parvenir à peindre comme un enfant!" Oui, vivement cette spontanéité infantile et cette fraîche et simple franchise qui la caractérise! En effet, ça serait plus efficace que les masques de l'adulte, même si ça peut faire grincer quelques dents qui ont horreur du miroir des vérités!
RépondreSupprimer« Le génie, c'est l'enfance retrouvée à volonté » - Baudelaire
RépondreSupprimerVos citations se rejoignent. Et c’est bien vrai qu’une fois sorti de l’enfance, retrouver vraiment cette fraîcheur (et non simplement l’imiter) est une véritable science (ce qu’est aussi tout art véritable)!
RépondreSupprimer"Maturité de l’homme : retrouver le sérieux qu’il mettait au jeu, étant enfant."
RépondreSupprimerCelle là est de Nietzsche...
C'est tout un art en effet! j'aime bien cette toile Le Plumitif, j'y ressens comme une " course à l'échalote"!!
:-)
oui, un sérieux dépourvu de cette lourdeur coutumière à l'adulte appliqué, qui d'ailleurs atteint rarement cette maturité évoquée par Nietzsche, il me semble...
SupprimerDe l'enfance, jaillit le plaisir et y'en a beaucoup pour les yeux dans ce jet créatif. Ça se sent. Moi, je me suis trouvé un coin dans le touffu émeraude entre les arbres et les maisons. J'ai eu beaucoup de joie à cet endroit, puis mon oeil à dérivé vers le fuchsia, puis vers le rouge pour faire un arrêt sur le jaune du bonhomme qui vole et finalement retourner au jaune des arbres. J'ai gardé le soleil dans le coin pour la fin. Magnifique.
RépondreSupprimerah c'est très précieux pour moi, d'avoir accès à ce parcours d'un oeil qui n'est pas le mien!
Supprimeril n’ y a pas de sérieux , ni de pas-sérieux _
RépondreSupprimeril n’ y a que le souffrance ou l’ insouciance -
pour la souffrance , elle a ses causes qu’ il faut apprendre à éloigner – à résoudre -
pour l’ insouciance , et la confiance qui est sa sœur , il faut apprendre à protéger son domaine : le mystère n’ en n’ est pas exclu – bien au contraire – mais nous devons apprendre à le contenir dans son espace – L’ insouciance connaît une évidence que le mystère ne reconnaît pas toujours –
alors tout devient facile -
"L’insouciance connaît une évidence que le mystère ne reconnaît pas toujours"
Supprimerça, je dois dire, c'est d'une grande justesse!
je sais pas si tu as raison mais j'aime ton dessin
RépondreSupprimerah ben, je tiens pas absolument à avoir raison et suis bien content que ça te plaise!
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