Le mauvais goût d’une bouche pâteuse, la lourdeur des jours à venir et le vide des deux derniers pourtant si vites passés sont d’une étonnante intensité dans la cervelle embrumée et douloureuse d’un être anonyme le lundi matin.
il n'y a ni diable ni dieu, pas de magie, ni d'âmes peut-être; même l'esprit est une chimère; il n'y a pas non plus de justice, pas de grandeur, pas même de strict bon sens; tout juste quelques braves types ennuyeux, une poignée de fous merveilleux, de folles délicieuses, et surtout, sur tout, du temps perdu, des merveilles jetées sans espoir à la face risible du non-sens, pour le bonheur de rien...
Cette semaine, lundi, c'était mardi. Donc aujourd'hui. J'en sais quelque chose, donc ! J'ai callé malade.
RépondreSupprimerBeau dessin. C'est de toi aussi ? La question est sotte, mais ça ne ressemble pas à ce que tu fais habituellement. En tous les cas, cet homme est très beau dans sa douleur.
ouain... y a des semaines de même où un lundi attend pas l'autre! :)
RépondreSupprimeroui, le dessin est bien de moi - la question n'est pas si sotte d'ailleurs (j'indique quand c'est pas moi, mais personne n'étant parfait, paraît-il, j'aurais pu oublier...); c'est vrai que je suis relativement éclectique comme dessinateur...
J'adore ce dessin, je le répète. D'autant plus quand on l'observe en grand format. On dirait une animation. Ça bouge beaucoup !
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