nous aurions
bonne mine
confondant le
robinet et l’évier
unis par le
vacarme grandissant
de quelque fuite
négligée
ravissant à la
nuit ses sombres murmures
pleins de
confusion
soumis au charme
discret des soucis
un menton volontaire
pour toute arme
suprêmement
visqueux
nous aurions
bonne mine
étouffant sous
l’ineptie
sans préavis
brusquement
soumis
à la froide
lumière du doute
Magnifique mots. Quel médium? Quel format? Je suis curieuse.
RépondreSupprimer:-)
RépondreSupprimerC'est de l'acrylique sur toile. Pour le format, le tableau n'étant pas à portée de main, je n'en suis pas tout à fait sûr, mais il me semble que ça doit être kekchose comme 36 X 30 pouces...
Ah! Format respectable. La mode est au petit format et je trouve que les qualités d'un peintre se retrouve sur les plus vastes. Tes transparences sont magnifiques et le rouge organique, un délice. Cadmium, magenta, blanc, jaune dans ta zone chaude. J'aime beaucoup. Merci pour les précisions.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord pour la vastitude. Faute d'espace, je ne me suis pas encore contenté tout à fait à ce chapitre. 40 X 46 pouces étant pas mal le maximum que j'ai pu me permettre, allant même jusqu’à sortir de mon apparte pour regarder la toile accrochée au mur, de l’autre côté de la rue, pour voir l’effet à distance…
SupprimerCette toile est un beau rêve étrange. De gauche à droite, j'y vois un acteur dingue somnambule, remontant sur les planches en «catiminuit», un spectre qui fait de l'embonpoint, et Poe qui se décompose. Le poème est fort également!
RépondreSupprimerC’est ça qui est vraiment tripant : comment on peut se réapproprier une création, en extraire le sens en puisant dans son propre imaginaire! Moi, en tout cas, c’est ça qui m’allume, ce dialogue intuitif qui trouve des échos à la fois surprenants et familiers, révélateurs d’insondables parentés intérieures…
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