vendredi 13 février 2015

Il n’en fallait pas plus pour que je sorte (momentanément) de ma tanière!

À voir-entendre absolument :

http://petit-rien-film.blogspot.fr/









Vous allez le constater, c’est un travail courageux, nécessaire et d’une foudroyante efficacité. Il faut une sensibilité exceptionnelle, je crois (sans parler, évidemment, du talent), pour traiter avec cette justesse un matériel aussi délicat. Sujet plein de pièges abordé ici avec la fine densité suggestive qu’il faut pour emporter le cœur et l’esprit dans un partage douloureux certes, mais combien riche et porteur. Je salue bien bas Hélène et Laure pour cette remarquable manifestation de courage et de grâce.

dimanche 4 janvier 2015

Fait que c'est ça qui est ça...

...pour l'instant du moins...

après deux années de présence assez assidue, je suis mûr pour une pause d’une durée indéterminée...


grand merci à vous fidèles lecteurs et lectrices;
je vous souhaite une superbe année!
(je reprends mon statut de SBF -
je reste donc dans le décor...)

(si vous souhaitez revoir, sans les textes, les images de ce blogue, en voici la Galerie)

dimanche 28 décembre 2014

Cosmique soliloque (?)




l’Esprit se parle à lui-même
et de ce monologue s’élève parfois une musique
qui ravit l’Univers

samedi 20 décembre 2014

Où s’arrête la franchise

à la lueur des mots silencieux
détournés
engloutis par cette veulerie :
plaire

une rancune palpite en secret
les figures immobiles nous le disent
une rancune s’agite
engloutie
par cette misère :
plaire

vendredi 12 décembre 2014

Celui ou celle




celui qui
en dépit de tout
rêve l’absolu
de la nuit

celui qui engage son être
celui qui contre tout
celui qui pense la nuit

celui qui
contre la nuit
engage tout
celui qui
pense son être

samedi 6 décembre 2014

Tableau plus ou moins champêtre

Quelques paysans attablés autour de gros sourcils et des habits...

Il écouta une assez longue conversation entre un petit homme autoritaire transformé en réponse désagréable et une main craintive ou négligente. Il fut dérangé par une femme étendue dans un fauteuil au fond d’un jardin.

Il s’approcha (toujours à distance), l’oreille plus nette qu’auparavant. À la pointe d’un mince sourire, la vie montait de la dormeuse. Bien que le devoir eût exigé qu’il l’examinât, il craignit de chasser le sourire…

Pour éviter le choc, il replongea un peu plus loin, sans se retourner.

Au fond d’une ruelle abrupte, enfermé dans un ciel bleu, son menton aplati contre sa poitrine tel un souvenir fugitif, il ne tarda pas à se justifier à ses yeux renfrognés.

Nul rayon de lumière n’indiquait l’orage.

dimanche 30 novembre 2014

Mutisme fébrile


nous
les fourmillants
nous sommes silencieux
ne sachant pas les mots
où le désir est absent