lundi 8 juillet 2013

Égotisme de dernier recours

« Moé, c’est survivre; j’ai pas de comptes à rendre à parsonne! »

Quelqu’un m’a dit ça. Avec beaucoup de conviction.
Encore un utopiste qui s’ignore...

6 commentaires:

  1. Réponses
    1. ouaip!:)
      y en a bien quelques sympathiques quand même, et pas juste dans les romans, mais bon...

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    2. On rit, on rit, on rit rouge, on rit noir, mais pour tout dire, j'ai jamais accepté l'idée que je puisse avoir des comptes à rendre, sauf à mon fils, qui ne m'en a jamais demandé et qui commence à être tanné que je lui en rende anyway.

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    3. pour être franc, j'ai assez de misère avec ça aussi.
      chose sûre, comme tu l'illustres savoureusement, y a toujours kekun pour rendre des comptes quand on lui demande rien ou bedon kekun pour en demander quand on veut jusse qu'on nous crisse patience. quant à répondre, autre histoire... (mais au fond, dans le fin fond, n'en avoir vraiment aucun à rendre, à personne? j'ai comme un petit doute...)

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  2. C'est en plein ça. You nailed it, as usual. J'avais besoin de quelqu'un à qui devoir rendre compte. De mon existence, de mes choix, de mes échecs, le cas échéant. Quelqu'un que j'aimerais plus que moi-même, pour justifier l'oxygène que je consomme ici-bas.

    Quelle désolation, la vie de qui n'a personne comme ça.

    Yeah, you nailed it right on the head.

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  3. Maye ( comme on dit dans le sud de la france ) -
    Il ne s ' agit peut-être pas du tout de comptes dont nous ayons à rendre à quiconque -
    Juste de besoin , ou plutôt de nécessité , de partager , sans être jugé-e , ou si - mais avec bienveillance -
    Vous voyez ce que je veux dire ?
    Et derrière des choses difficiles , il y a surtout le bonheur de partager de BELLES choses -

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